samedi 16 août 2008

Saint Germain de Calberte

Après le petit déjeuner, l'hôtel m'a préparé un casse-croûte pour ce midi. Copieux mais cher. Je pars devant mes acolytes car je suis moins rapide, surtout dans les montées. Le chemin traverse des exploitations forestières. Les paysages sont moins intéressants et les vues sont rares. Je suis vite rattrapé puis dépassé par Sonia et Roger. Il y a beaucoup plus de randonneurs accompagnés d’enfants, d’ânes et mulets que précédemment. Le chemin grimpe mais en pente régulière. Nous suivons essentiellement des chemins forestiers. Je profite d'un arrêt au col de la Pierre Plantée pour téléphoner aux différents gîtes pour trouver une place pour ce soir. Celui qui me plaisait bien au niveau distance est archi complet. Je suis obligé de me rabattre sur le même que Sonia mais qui est relativement proche. La prochaine étape jusqu'à St Jean du Gard sera donc plus longue. Je pique-nique au bord du chemin à coté d'un abri en pierre. Je retrouve Sonia au gîte. C'est un village de vacances paumé dans la forêt qui domine la vallée. Sonia a retrouvé un marcheur qui avait soi-disant arrêté son périple à Cassagnas. C'est Vincent. Je l’avais aperçu à la place de la mairie de Cassagnas où l'attendait sa femme. Le problème, c'est qu'il n'a jamais parlé de sa femme à Sonia. Il leur a raconté une histoire comme quoi c’était un ami qui venait le chercher. Ça sent pas très clair tout ça. Je propose à Sonia d'aller faire un tour au village de St Germain de Calberte qui se trouve à 2 kilomètres plus bas. Plus on descend, plus on se dit qu'il faudra tout remonter. Le village est plutôt calme et ne présente pas d'intérêt majeur. On s'installe sur la terrasse d'un bistrot sous une magnifique treille de raisins. On sent que la température est plus élevée. Faut dire qu'on est plus bas que d'habitude. Environ 500 mètres d’altitude. Avant de remonter au gîte, je retrouve Jean-Marc. Il a fait une sacrée étape depuis Florac. Nous nous retrouverons demain à St Jean du Gard car il a réservé au même gîte que nous. La remontée est costaud mais comme nous n'avons plus la charge de nos sacs, elle parait plus facile. Une bonne douche. Je tente d'utiliser le Wifi de l'hôtel mais sans succès. Dommage, j'aurai pu consulter les horaires de trains pour après-demain. Le soir, nous prenons un dîner succulent. De la biche avec des champignons, du fromage en un baba au rhum bien arrosé. Nous discutons un peu avec le patron qui est un ancien soixante-huitard. Grande gueule mais sympa. Nous allons dormir à trois dans notre petite chambre. C'est moi qui m'y colle pour dormir en haut du lit superposé.

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