mercredi 13 août 2008

Le Mont Lozère

Après un petit déjeuner bien copieux, je dis au revoir à mes petits vieux et je reprends la route. Je ne veux pas partir trop tard car j'ai une grande étape aujourd’hui. Il est 8h45. Je passe sous le viaduc de Mirandol. Il parait que c'est un des plus grand pont ferroviaire en pierres. Le chemin passe dessous puis il faut tout remonter. Après il faut traverser une chaîne montagneuse, soit un dénivelé de 300 mètres. Au sommet, on peut admirer le mont Lozère qui se dresse en face. Il est imposant mais pas impressionnant. On aperçoit le sommet entre les nuages. Le chemin passe par le sommet, donc on a un repère. Ça fait loin. Puis on redescend vers Le Bleymard à travers des forêts de boulots. Ça change un peu des sapins et autres épineux. Le temps étant couvert, il ne fait pas très chaud. J'avale donc les kilomètres sans trop de difficultés. Je crains que la descente ne réveille ma douleur au genou. Mais ça a l'air de tenir. Par contre, la hanche droite commence à faire des siennes. Je pique-nique juste avant le village du Bleymard qui n'a rien d'extraordinaire. Je m'y arrête pour boire un café. Puis il faut se grimper une côte de 400 mètres de dénivelé. C'est costaud mais ça va. On entend au loin le moteur d'un quad qui fait le con dans la forêt. Il passe juste à coté de moi. Deux gosses qui s'amusent. Ça fait un boucan d'enfer ces engins. Je ne comprends pas pourquoi ça n'est pas interdit sur les GR. Quand on arrive enfin en haut de la côte on voit apparaître les toits de la station du Mont Lozère. Ça ressemble plus à une station de sports d'hivers qu'à un village. Le paysage change complètement. On se sent en haute montagne. On voit dans le lointain le sommet. Je pense que le plus dur est fait. Je m'arrête dans un premier gîte, tout est complet. Heureusement, dans le second, il reste de la place. Ce sont des dortoirs d'une dizaine de lits. Il y a déjà un couple dont l'homme est couché. Apparemment, il a attrapé un bon rhume et a mal au crâne. Ils font aussi le chemin de Stevenson. Je prends ma douche et lave ma paire de chaussette qui en a bien besoin. Un autre randonneur nous rejoint un peu plus tard. Lui randonne sur un autre GR. Comme le soleil apparaît, je décide d'aller prendre quelques photos dehors. Il y a du vent et il fait bien frisquet. Je prends le gîte en photo, surtout pour garder en souvenir car l'architecture n'est pas très belle. On dirait une patinoire. Je sors mon téléobjectif pour prendre les chevaux dans un pré. Je ne l'aurai pas utilisé beaucoup. Pour la prochaine randonnée, je pense que je ne l'emmènerai pas. Finalement, il est trop lourd à porter. Le soir, nous sommes toute une tablée de randonneurs. Un jeune couple de Dreux, un couple un peu plus âgé de Châteauroux, un type un peu simplet qui a pris sa semaine de vacances ici, le marseillais et moi. Ambiance très sympa. On rigole bien. Le repas n'est pas extraordinaire mais ça cale.

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