samedi 9 août 2008
Pradelles
Petite nuit. Le dîner était trop copieux. Résultat, j'ai bien morflé cette nuit. Le bide n'a pas suivi. Je me réveille à 7h30. Bonjour les courbatures. Je me traîne difficilement vers les toilettes. Le temps de faire mon sac, je suis au restaurant à 8h15. Les petits déjeuners sont déjà prêts. Mes compagnons de voyage ne sont pas encore là. Ils arrivent lorsque j’ai fini. Ils ont très mal dormis car un groupe de jeunes a fait la fête toute la nuit. Et puis, ils ont eu froid. Je pars donc devant eux après avoir payé. Le chemin est presque plat et assez monotone. Le temps est couvert mais on sent que le soleil ne va pas tarder à percer. Je traverse de nombreux champs de lentilles vertes. Je double deux filles qui, apparemment, font le même chemin que moi (j’apprendrai plus tard qu’elles sont toulousaines). Bonjour poli, sans plus. J'arrive enfin à Landos où je retire de l'argent au distributeur et fais quelques courses pour midi. À la caisse ça papote et ça n'avance pas. On est à la campagne. Et c'est reparti. Les courbatures s'estompent peu à peu. Les muscles se chauffent. Le chemin est régulier et beaucoup plus facile qu'hier. Le soleil commence à taper. Je passe à proximité d'un grand pont en pierres prévu pour une ligne ferroviaire qui n'a jamais fonctionné. Apparemment, elle est utilisée par des genres de pédalos pour les touristes. Je croise mon couple de cht'is qui déjeune dans prés et un peu plus loin, un autre couple de stéphanois installé sous les pins. Je me trouve un endroit tranquille sous une pinède. L'air est frais. J'entends au loin les pédalos du rail. Je n'ai pas très faim. Je mange juste mes carottes râpées et deux abricots. Je suis encore sur la digestion du repas d'hier soir. Je ferai bien une sieste tellement l'endroit est paisible mais la route est encore longue. Environ 7 kilomètres. Le soleil tape et il y a de moins en moins d'ombre. À 3 kilomètres de Pradelles, on nous propose une déviation provisoire. J'hésite à la prendre. Qu'est ce que je risque ? À devoir faire demi-tour ! Et je n’ai pas trop envie. Je la prendre donc. Elle nous fait passer par la route goudronnée. Bof. Je croise un groupe de marcheurs qui me demande si je vais à Compostelle. Je leur réponds que ce n'est pas trop la route. J'arrive enfin à Pradelle par le haut du village. Il m'a l'air plutôt joli. Arrivé à la place centrale, je retrouve mon couple de stéphanois qui est attablé à la terrasse d'un café avec les deux marcheuses de ce matin. Ils me disent qu'il n'y a plus de place au gîte. Je vais demander au patron du café s'il y aurait de la place pour un. Le type est profondément antipathique. Il me confirme qu'il n'y a plus de place, que je n'avais qu'à réserver comme tout monde et que je pouvais faire 5 kilomètres de plus pour aller jusqu’à Langogne. Ben voyons. Ce type est trop con et je n'ai pas envie de discuter. Le couple de stéphanois me dit qu'ils ont trouvé une place dans un gîte plus bas, dans une yourte. Je téléphone, il y aurait une place de libre. Ouf ! En faisant un petit détour, nous trouvons enfin le campement. Les proprios sont plutôt sympas. La yourte est tout à fait correcte. On nous conseille fortement de réserver par téléphone le prochain gîte de Cheylard L'Evêque qui a la réputation d'être toujours complet. Ce qui est le cas. Heureusement, le stéphanois trouve une solution de rechange en téléphonant à l'hôtel de France situé à Chaudeyrac, un petit patelin à coté. Ils viendraient nous chercher à Cheylard et nous y ramèneraient le lendemain matin. Par contre, ils ne pourraient pas nous faire de la grande bouffe car le restaurant est fermé le dimanche. Nous acceptons de réserver. Ça risque de faire plus cher mais il n'y a pas d'autre solution. Après une bonne douche, nous remontons dans le village avec mon couple de stéphanois. Très sympas. Lui, fait le chemin de St Jacques en plusieurs fois. Le village médiéval est splendide. Je me régale en photos. Nous retrouvons les deux filles toulousaines pas très loin de la place. On discute un peu. Elles ont tout programmé et réservé jusqu'à Alès. Pas le droit à l'erreur. Ils vont tous déjeuner chez l'autre con, au bistrot. Moi, je n'ai pas trop envie. Je trouve un autre restaurant plutôt sympa et pas très cher où je retrouve mon couple de cht'is qui a pris une chambre au-dessus. Elle, a besoin de récupérer de la mauvaise nuit d'hier soir. Je les quitte pour aller prendre d'autres photos mais la lumière est trop faible. Je retourne au campement. Il commence à faire froid. Bien que la nuit soit fraîche, l'intérieur de la yourte est relativement chaude. Mais deux couvertures seront tout de même bien utiles.
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