lundi 11 août 2008
La Bastide-Puylaurent
J'ai dormi d'une traite. Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Je me dépêche à faire mon sac. J'ai rechargé toutes mes batteries (photo, iPod, téléphone). Je retrouve les stéphanois au petit déjeuner puis un peu plus tard les cht'is. Une fourgonnette nous ramène tous les cinq au Cheylard. On démarre le chemin vers 9h00. Le ciel est bien nuageux. Puis, quelques instants plus tard, la pluie tombe. Je sors ma cape de pluie. Le chemin grimpe doucement mais sûrement. On se croirait sur un sentier de montagne. Soudain, le tonnerre gronde et la pluie tombe drue. Puis viennent les grêlons. Je reste au milieu du chemin pour éviter la foudre sous les arbres. J'ai sûrement l'air d'un con comme ça au milieu du chemin. Le couple de stéphanois me rattrape. Elle me montre où sont les fraises et les framboises des bois. Comme je suis daltonien, j’ai du mal à les distinguer. Je me régale mais gare aux abus. Je ne prends pas trop de photos à cause de la pluie. Je ne voudrais pas abîmé mon bel appareil tout neuf. Je me rends compte que j'aurai dû prendre mon petit Canon pour prendre des clichés rapides sans avoir à poser mon sac à chaque fois. Arrivé au village de Luc où se trouve un château moyenâgeux en ruine, j'y trouve un groupe de marcheurs beaufs. Ils sont une dizaine et cons comme des balais. Je fais quelques photos du château et je fuis pour me réfugier dans un café plus bas. J'y retrouve comme par hasard le couple de cht'is. Ils se marrent en me voyant entrer. On mange nos pique-niques en buvant un verre de vin. Puis café. Ambiance sympa. La route reprend. Moins intéressante mais le soleil perce de temps en temps. Je passe devant une colonie de vacances. Je rattrape les cht'is. Nous arrivons à la Bastide-Puylaurent vers 15h00. Nous trouvons facilement le gîte de l'Etoile. Endroit envoûtant. Il a un style colonial. Il est tenu par un gréco-belge-brésilien super sympa. Il tient ce gîte depuis 17 ans. Il ouvre du 15 mai au 15 septembre et le reste du temps, il voyage. Il y a un grand feu dans la cheminée. On a accès à Internet gratuitement. J'en profite pour lire mes mails et regarder la météo. Ils annoncent du pas terrible demain et une amélioration pour mercredi. Pour le repas, tout le monde s'assoit ensemble. C'est très convivial. Adresse à retenir. Je retrouve avec surprise mon marcheur solitaire breton. Il a fait un petit détour par la monastère qui parait-il est intéressant à voir. On risque de faire la prochaine étape ensemble. Je vais faire un petit tour dans village, sans plus. Nous attendons le dîner devant un bon feu de cheminée dans la salle à manger. Nous sommes une bonne dizaine à discuter ensemble. Le patron nous joue un petit air de piano. Le dîner commence. Le patron sert les mets et chacun se sert. C'est à la bonne franquette. On discute avec des gens qu'on ne connaît pas. Après le repas, tout le monde débarrasse. Pendant ce temps, le patron joue du piano. Je discute un long moment avec lui avant d'aller me coucher.
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