jeudi 14 août 2008
Le Pont-de-Montvert
Tout le monde se lève à 7h30 pour aller prendre le petit déjeuner. Le ciel est bleu mais ça risque de ne pas durer. Il faut monter au sommet du mont Lozère avant que ça ne se gâte. Je règle ma note, enfile mon sac et pars vers 9h00. Je suis accompagné par le couple de Dreux. Il fait frisquet. Je supporte bien ma veste polaire. À mi pente, je la retire. Le paysage est plus montagnard ; plutôt montagne à vaches. On marche sur un tapis d'herbe. C'est plutôt agréable. Sur le chemin, il y a des sortes de petits obélix (monjoies) qui marquent le chemin. Il parait que ça date des croisés. Arrivé au sommet, le panorama est somptueux. On voit toutes les montagnes environnantes. Elles sont toutes de couleur bleue sans doute à cause de la brume. Au loin, on voit la crête des Alpes. Le temps se couvre un peu. Je redescends de l'autre coté vers Finiels. Au début c'est dru puis la pente est plus douce. Les paysages ont complètement changés. Avant Finiels, je me trompe de chemin. J'ai du faire 1km de plus. Après, ça descend vers le village de Pont-de-Montvert. À mi-pente, je mange un bout de fromage et une pomme. Finalement, c'est plus long que je ne l'aurai imaginé. On voit enfin apparaître les toits du village. Il a l'air magnifique. Arrivé sur place, je cherche le gîte communal. Ce matin au téléphone, j'ai juste pu réserver un matelas par terre. Tout était complet. La serveuse d'un bar me dit qu'il est situé tout en haut du village. Arrivé là-haut, la porte du gîte est fermée. Ça n'ouvre qu'à 18h00. Je laisse mon sac à l'Eco-musée qui se trouve juste au-dessus, puis redescend au village pour trouver quelque chose à manger. J'en profite pour prendre quelques photos. Il y a de très jolies maisons avec des toits en ardoises du pays. Dommage qu'il n'y ait pas de soleil. Ce serait plus joli. Sur le pont, je retrouve le couple de Dreux, puis voilà le couple de Châteauroux, puis les deux jeunes filles de Toulouse que j'avais perdu de vue. Elles ont fait un jour de repos aujourd'hui. On se retrouve tous à la terrasse d'un café. J'en profite pour m'avaler une crêpe au Nutela. Chacun loge dans un hôtel différent. Puis je remonte au gîte communal avec un autre randonneur d'Anger, Jean-Marc. Lui a de la place. Moi, il faut que j'attende que tout le monde arrive pour savoir si je dois coucher par terre ou prendre la place d'un désistement. Finalement, tout le monde est bien là, dont un groupe de 17 personnes. Je dormirai donc sur un matelas par terre. Je monte un peu plus loin sur la route pour tenter de capter le réseau téléphonique. Pour demain, j’apprends que tous les gîtes de Florac sont complets. Je pense que la meilleure solution est de couper le chemin pour d'arriver directement à Cassagnas. Ça me fait gagner une étape et ce n’est pas plus mal. Le soir, on se retrouve à plusieurs randonneurs au restaurant de l'hôtel du couple de Dreux. Super soirée. Je retrouve le couple de cht'is qui a bien marché. On se dit au revoir car il y a peu de chance qu'on se revoit. Nous remontons au gîte communal avec Jean-Marc et Génie, une autre randonneuse. Là-haut, c'est le bordel total. Ça crie, ça rigole, ça court partout, ça claque les portes. Ce sont surtout les enfants qui chahutent mais les parents ne disent rien. Jean-Marc est obligé d'aller se fâcher pour que ça se calme un peu. Ce soir boules Quiès obligatoires. Les deux lits de la chambre sont toujours inutilisés. Bizarre, pourtant il me semble avoir vu les gens. J'hésite à en prendre un, mais finalement, je me résigne à prendre le matelas par terre. Et heureusement car les gens ont fini par arriver tard dans la nuit. Ils se couchent sans un bruit. Je suis réveillé en pleine nuit par une scène étrange. L'homme qui est allongé sur le lit à coté de moi à l'air de souffrir. La femme, assise à coté de lui, l'aide à respirer. Comme si il avait de l'asthme. Ils essaient de ne réveiller personne et tout se passe dans un calme étonnant.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire